Les dates d’arrivée des deux ATR ont finalement été révélées par la compagnie Air Madagascar après de longs mois de tractations et de réflexions. Ces fameuses dates sont le 15 mars et le 15 avril.

Les avantages attendus par la venue de ces deux appareils

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Face à l’arrivée de ces nouveaux appareils, la compagnie aérienne nationale se pose pour objectif de diversifier ses opérations sur le plan régional et national. En effet, la compagnie développe toute sa stratégie pour sortir le plus rapidement possible de l’Annexe B de l’Europe. Les programmes de vols connaitront des améliorations et les horaires de départ seront plus réguliers. De nouvelles lignes transversales sont en cours d’élaboration avec de nouvelles offres tarifaires ainsi que de nouveaux programmes de vols afin d’augmenter la fréquence des vols à destination des villes touristiques. Grâce à ces deux appareils, Air Madagascar espère redynamiser et redensifier ses activités tant au niveau national, régional qu’international.

Le projet de location de deux Avro RJ85 abandonné au profit de deux ATR

Il est prévu que le premier ATR 72 arrive le 15 mars de cette année, suivi de la seconde unité un mois après, soit le 15 du mois d’avril. La venue tant attendue de ces avions permettra de passer à cinq le nombre d’appareils intégrant la flotte de la compagnie nationale dans cette catégorie. Les décisions se sont penchées en faveur des avions ATR et non des Avro 85 en raison de coût de ces derniers. En effet, la compagnie peut gagner en économie en choisissant les ATR plutôt que les Avro. Les raisons techniques ont également été prises en compte, notamment le fait que l’utilisation des ATR correspond mieux aux compétences du personnel de la compagnie. De même, ces modèles sont les mieux adaptés aux infrastructures aéroportuaires existantes.

Madagascar fait partie des destinations méconnues. L’île continent dispose pourtant outre des paysages uniques, de grandes richesses en faune et en flore. Un très grand nombre de ces plantes et animaux sont endémiques à Madagascar et ne se rencontrent que dans certaines parties du pays.

Madagascar et ses atouts touristiques

Il y a plusieurs manières d’aborder la visite de Madagascar au départ de la capitale Antananarivo. La plus courante est de suivre la route du sud vers Tuléar. Longue d’un millier de kilomètres, elle traverse plusieurs régions offrant des paysages totalement différents. Parmi les haltes, il y a Ambositra réputé pour son artisanat du bois, Ranomafana et sa réserve naturelle d’animaux et d’orchidées, Fianarantsoa la seconde plus grande ville du pays et ses édifices religieux. À Isalo, l’arrêt sera plus long afin de profiter pleinement des paysages remarquables de l’endroit. Au bout de la route, la station balnéaire d’Ifaty au sud de Tuléar, sera le point de départ pour des balades en mer en pirogues à balanciers avec les Vezo, l’ethnie de navigateurs habitants cette région.

En choisissant le nord, la destination la plus connue est l’île de Nosy Be située au nord-ouest de Madagascar. À Nosy Be et sur les ilots voisins, la flore et la beauté des fonds marins sont remarquables. Nosy Be est aussi appelé Île aux Parfums, ceci est dû en grande partie aux plantations traditionnelles d’Ylang Ylang. Sur la côte de Madagascar à peu de distance se trouve Diégo Suarez, le port septentrional de Madagascar, le voyageur pourra faire le tour de la baie et contempler ses 156 km de plages.

En descendant vers le sud-est, ce seront les Tsingy rouges d’Analamerana et les Tsingy grises de l’Ankarana qui attendent les explorateurs. Les tsingy sont des formations rocheuses en forme de forêt d’aiguilles, résultant de l’érosion. Joffreville mérite également le détour, son parc national abrite le plus petit caméléon et le plus petit primate du monde.

À l’est le voyage peut conduire les visiteurs sur l’île Sainte-Marie. Au préalable, il est conseillé de faire une halte dans la réserve d’Andasibe. Cette réserve animalière abrite 11 espèces de lémuriens et de nombreuses d’espèces d’orchidées. L’île de Sainte-Marie est connue des marins depuis des siècles. Des pirates aux noms célèbres y ont séjourné, comme Surcouf, La Buse, Thomas White, David Williams et beaucoup d’autres. La nature est luxuriante dans l’île et elle est connue pour ses safaris baleines. Entre juin et septembre, les baleines à bosses remontent de l’Antarctique pour mettre bas ou pour s’accoupler. L’île abrite aussi plusieurs piscines naturelles alimentées en eau de mer.

Les tsingy du Bemaraha, site touristique incontournable

L’ouest de Madagascar dispose aussi de riches paysages à visiter. Le plus extraordinaire est sans conteste celui des Tsingy de Bemaraha, classés au patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1990. Cette réserve d’une superficie de 15 200 ha est gérée par l’Angap et est située à 200 km au nord de la ville de Morondava.

Les premiers visiteurs européens ont comparé le site à Manhattan après un cataclysme nucléaire. Les formations rocheuses sont un ensemble de pics très denses. Les lames et les aiguilles de calcaire de plusieurs dizaines de mètres de haut, formant le site ont été sculptées il y a plus de 5 millions par le ruissellement des eaux de pluie. Ici, le paysage laissera le visiteur sans voix, même celui qui a déjà visité les Tsingy de l’Ankarana dans le nord de Madagascar.

Pour rentabiliser l’exploitation de l’hôtel 5 étoiles à Ivato, l’Etat sollicite la participation des investisseurs privés au capital de la société.

Instaurer une culture de résultat

Débattue lors du conseil des ministres le 11 février dernier, la création de la Société d’Exploitation de l’Hôtel d’Ivato SA. a pour objectif la rentabilisation de l’exploitation de l’infrastructure hôtelière 5 étoiles. Détenant la majorité des actions de la société, l’Etat, à travers le ministre des Finances et du Budget – François Gervais Rakotoarimanana – a officialisé l’ouverture du capital de l’établissement aux investisseurs privés. Il est à noter que bien avant la crise de 2009, l’Etat malgache avait déjà discuté d’une future collaboration avec des professionnels du secteur, dont le groupe Star Wood entre autres, en vue de l’exploitation de l’hôtel. D’ailleurs, l’hôtel portera le nom de l’une des marques phares du groupe – le Sheraton – à son ouverture.

La gestion confiée au groupe Star Wood

Le partenariat entre l’Etat malgache et Star Wood attribue au grand groupe hôtelier la gestion de l’hôtel 5 étoiles d’Ivato. Ainsi, Star Wood aura pour mission de régler toutes les questions administratives, financières et tout ce qui concerne le recrutement des futurs employés de l’hôtel. Comme pour la Jirama avec la société Lahmeyer, ses prestations seront tarifées et l’ensemble de son personnel recevra un salaire. Pour ce qui est des travaux d’entretien et de réhabilitation de l’infrastructure, ce sera à la société Madagascar Estate Company – Made Co – qui se chargera de ces tâches garantissant le respect des normes et des conditions permettant à l’hôtel de porter le nom de Sheraton. La création de Made Co parallèlement à celle de la SEHI SA. annonce déjà l’ouverture prochaine de l’hôtel qui devra accueillir l’année prochaine le sommet de la Francophonie.

 

Parallèlement à la signature d’une nouvelle convention de partenariat entre les Chambres des métiers et de l’artisanat de la Région Diana et de l’île de Mayotte, la compagnie mahoraise Ewa Air a officiellement ouvert une agence dans la capitale du Nord.

Une inauguration sous le signe de la simplicité

Ce fut dans une ambiance conviviale et simple que s’est déroulée l’ouverture officielle de l’agence de la compagnie Ewa Air à Diégo-Suarez. La création de cette antenne s’inscrit dans le cadre du renforcement de la capacité d’accueil de la compagnie selon le responsable de l’agence, Ornela Joyce Ramarofahatra. L’évènement s’est déroulé en présence du directeur général de la filiale d’Air Austral qui a insisté sur l’opportunité que représente la présence de la société dans la région, notamment pour les artisans malgaches. Ces derniers bénéficieront en effet de 10 kg de bagages supplémentaires pour leur permettre de promouvoir leur talent lors des manifestations artisanales se déroulant à Mayotte.

Diego, 7e destination d’Ewa Air

Depuis le 29 juillet 2014, la compagnie Ewa Air propose des vols réguliers à destination d’Antsiranana, faisant de la ville sa 7e destination. Les deux vols hebdomadaires – mardi et samedi – sont assurés par un ATR 72-500 flambant neuf de 62 sièges. À noter que Ewa Air, née du partenariat entre la société Ylang Invest, la chambre du commerce et d’industrie de Mayotte et la compagnie Air Austral, dessert également deux autres villes malgaches à savoir Mahajanga et Nosy Be. À la base créée pour renforcer la connexion entre l’archipel des Comores, la compagnie jouit maintenant d’une forte présence dans la région du canal de Mozambique. En apportant sa contribution à la mobilité des populations, elle favorise donc le développement économique et social de cette zone.

 

 

En 2014, la filière tourisme a connu une timide hausse de 5 % selon le bilan établi par l’Office national du tourisme de Madagascar. Pour mener à bien sa mission de promotion de la Grande Ile, l’organe aura besoin cette année de 4 millions de dollars.

4 millions d’euros pour la poursuite du plan de relance

Dans un communiqué publié il y a quelques semaines, l’Office national du tourisme de Madagascar a estimé à 4 millions d’euros le montant du budget qui lui permettra de poursuivre sa mission dans la promotion et le développement de la destination Madagascar. Pour convaincre ses différents partenaires techniques et financiers, l’ONTM a présenté mi-janvier la stratégie à adopter dans le cadre du plan de la relance du secteur tourisme de la Grande île. Les négociations pour le maintien de l’aide des bailleurs de fonds sont toujours en cours. L’ONTM multiplie les actions pour que ces derniers continuent à le soutenir dans la promotion du tourisme à Madagascar.

Aide de l’État très attendue

L’Office national du tourisme de Madagascar bénéficie actuellement d’une subvention de la part du ministère en charge du secteur. Celle-ci reste cependant largement insuffisante pour permettre la réalisation des objectifs fixés par les deux entités, le plus gros défi étant d’attirer un million de touristes d’ici 2020. Selon Éric Koller, le président du Conseil d’administration de l’ONTM, l’État devrait lui aussi apporter son aide étant donné que beaucoup restent à faire, notamment en matière de communication. En ce qui concerne la décision des bailleurs de fonds, aucune information n’a encore été publiée après la dernière réunion tenue entre les deux parties.