Madagascar est attendue pour les 6 mois de l’Expo Milan de mai à octobre 2015. Après la réunion de préparation, l’île est désormais prête à protéger ses convictions et à attirer l’attention des visiteurs sur ses richesses naturelles à découvrir.

À la conquête des richesses marines de la grande île

Avec son stand prévu dans les quartiers « Îles, Mer et Alimentation », Madagascar disposera d’un pavillon de quelque 60 m² pour mettre en lumière son identité et promouvoir ses atouts touristiques. Pour cette édition 2015, la grande île mise sur la richesse de sa biodiversité marine au cœur d’un événement ayant pour thème « Nourrir la planète, Énergie pour la vie ». L’exposition informera les touristes potentiels sur la mise en place de labels biologiques certifiant la qualité des ressources halieutiques issues des aires sous-marines de l’île. Au-delà de cette certification, Madagascar promeut l’exploitation durable de ces ressources sous-marines pour une bonne sécurité alimentaire.

Expo Milano, un événement d’envergure

L’Expo Milano 2015 engage un budget d’une vingtaine de milliards d’euros, dont une grande partie sera consacrée au déploiement d’infrastructures de haute qualité pour accueillir les 200 000 visiteurs attendus entre du 1er mai au 31 octobre 2015. 184 pays participeront à cette exposition considérée comme universelle, Madagascar étant la 148e nation invitée. Son contrat de participation a été signé par le Commissaire général du stand Madagascar le 13 novembre 2014, quelques jours après les réunions de préparation. Des milliers de manifestations seront par ailleurs organisées en marge de l’exposition principale. Pour permettre aux visiteurs de peaufiner leur déplacement de manière originale, la ville de Milan prévoit de réhabiliter plusieurs kilomètres de canaux artificiels. De nouveaux outils technologiques de mise en relation seront notamment mis en place à l’instar du réseau Internet Protocol et d’une couverture Wi-Fi à très haut débit.

 

Source budgétaire pour la promotion de la destination Madagascar, une bonne partie des vignettes touristiques, réglées dans les hôtels, n’est pas versée à l’État. Le gouvernement a récemment décidé de prendre les choses en main pour améliorer le tourisme malgache.

Gel des vignettes touristiques

Selon le nombre de nuits passées et la catégorie de l’hôtel, le client paie une vignette touristique, déjà comprise dans la facture. Il s’agit d’une taxe que les établissements hôteliers collectent pour l’État, destinée à alimenter le budget pour la promotion de la destination Madagascar. Généralement, cette somme est à verser durant les 10 premiers jours du mois qui suit sa perception. Cependant, à l’heure actuelle, de nombreux établissements hôteliers la gardent pour leur compte. De ce fait, le taux de recouvrement de cette taxe ne représente plus que 25 %. Malgré les contrôles effectués par le ministère du Tourisme et la mise en place de pénalités, les hôtels arrivent encore à réaliser de fausses déclarations pour ne pas verser l’intégralité des vignettes touristiques.

De nouvelles subventions

Face à ce gel des vignettes touristiques, l’État, représenté par le ministère du Tourisme, a décidé de prendre les choses en main en mobilisant de nouvelles subventions pour la promotion du tourisme dans la Grande Île. En effet, suite à la réunion générale de l’Office National du Tourisme de Madagascar – ONTM, le 4 décembre dernier, 41 millions d’ariary seront attribués à l’ONTM tandis que 14 millions d’ariary iront dans les caisses des offices régionaux. Pour l’année 2015, l’État prévoit encore un budget d’environ 234 000 euros. Mis à part ces investissements, le ministère du Tourisme prévoit également d’améliorer la sécurité des sites touristiques à visiter. À cela s’ajoutera un contrôle plus sévère et régulier des hôtels pour le règlement des vignettes touristiques avec la mise en place d’un système de qualification plus performant des catégories des établissements hôteliers.

 

L’institut allemand de crédit pour la reconstruction vient d’allouer un don de 10 millions d’euros à Madagascar. Ce montant, accordé au réseau des aires protégées de Madagascar National Parks – MNP —, servira de fonds d’investissement pour différents travaux d’aménagement.

Pour le bien-être des parcs nationaux du pays

Conscientes des dangers qui menacent les aires protégées de l’Île Rouge, Madagascar et l’Allemagne ont récemment signé un accord de financement qui vise à renforcer la protection des ressources naturelles et de la biodiversité de Madagascar. Ainsi, l’institut allemand de crédit pour la reconstruction n’a pas hésité à faire un don de 10 millions d’euros au MNP. Cette somme, équivalente à environ 32 milliards d’ariary, servira à équiper les différents parcs nationaux du pays, à mettre à neuf leurs différentes infrastructures déjà existantes, à renforcer leur gestion, mais aussi à améliorer les conditions de vie des habitants riverains de ces parcs.

Un financement déjà existant qui se poursuivra

Selon le directeur général de MNP, la majorité des touristes se rendant à Madagascar viennent pour visiter ses parcs nationaux, d’où la nécessité de créer de nouveaux circuits et d’améliorer leurs infrastructures d’accueil. De nouveaux projets de développement verront ainsi le jour d’ici peu, l’objectif étant de rendre indépendants les parcs en question. Actuellement, 10 aires protégées bénéficient du financement octroyé par l’Allemagne, dont le parc de Nosy Tanikely à Nosy Be déjà financièrement indépendant. Cependant, l’ambassadeur allemand a souligné que les financements se poursuivront. En effet, l’Allemagne compte soutenir l’État malgache dans les prochains jours avec une aide supplémentaire qui s’élèvera à 20 millions d’euros. L’ambassadeur a également ajouté que ce don ramènera les apports financiers de son pays à 45 millions d’euros pour Madagascar durant l’année 2014. Et ce, malgré le fait qu’il s’agit du premier partenariat signé entre la Grande Île et l’Allemagne ces cinq dernières années.

Désignée par les pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie – OIF —, Madagascar recevra la prochaine rencontre de l’OIF en 2016. Le pays tirera de nombreux avantages de ce sommet francophone, initialement prévu s’être déroulé en 2010.

Madagascar : prête depuis 2008

image 1

Le sommet de la francophonie est une rencontre qui réunit tous les pays parlant la langue française, au sein de l’OIF, dont Madagascar. Tous les deux ans, le sommet se déroule dans un pays différent. En 2008, l’île Rouge avait été désignée comme pays hôte pour l’édition 2010. Cependant, la Grande Ile n’avait pas pu accueillir la réunion de l’OIF à cause de la crise de 2009. Et pourtant, les préparatifs avaient déjà été lancés à travers la construction de plusieurs infrastructures, telles que le Centre de Conférence internationale d’Ivato. Pour recevoir les différents visiteurs de marque, les rues de la capitale avaient alors été nettoyées et déblayées. À nouveau candidate pour recevoir le XVIe sommet de l’OIF en 2016, Madagascar a été désignée en tant que pays hôte, lors de la XVe rencontre, qui s’est déroulée au Sénégal du 29 au 30 novembre 2014. Cette fois-ci, le pays est prêt à tout mettre en œuvre pour que la rencontre ait lieu comme prévu.

Tirer profit du sommet de 2016

Grâce à la XVIe rencontre de la francophonie, la Grande Île compte renforcer ses liens avec l’OIF. L’organisation prévoit d’ailleurs de réaliser de nombreuses missions sur place les mois précédents le sommet. Ces missions auront pour but d’aider le gouvernement malgache à développer le secteur touristique, l’éducation et améliorer la protection de l’environnement ainsi que l’agriculture. Ces projets ont été confirmés lors d’une récente conférence de presse donnée par l’Administrateur de l’OIF, Clément Duhaime.

Il y a quelques mois, les dirigeants d’Air Madagascar avaient annoncé que le label prévoyait de faire l’acquisition d’avions AVRO RJ85. Après moult études et analyses, le transporteur aérien est revenu sur sa décision. Désormais, la compagnie portera son dévolu sur un Boeing 737 et un ATR.

Une précédente décision très critiquée

Le contrat de location des deux Boeing 737 qu’Air Madagascar met actuellement en service expire en décembre 2014. C’est dans cette optique que le transporteur aérien fait des pieds et des mains pour faire l’acquisition de nouvelles unités. Néanmoins, la tâche s’avère quelque peu ardue. Au mois d’octobre, la compagnie avait annoncé que des négociations avaient été entreprises avec le constructeur AVRO. À l’époque, l’opérateur aérien prévoyait d’acquérir deux AVRO RJ85 neufs. Faire l’acquisition de tels aéronefs aurait nécessité d’importants changements au sein du secteur aérien malgache. Habitués à conduire des Boeing, les pilotes de ligne de la compagnie auraient eu besoin de formations intensives pour se familiariser avec les nouveaux avions AVRO. Les critiques reçues par les dirigeants d’Air Madagascar ont eu raison de cette décision. Bien évidemment, le transporteur aérien n’a pas abandonné l’idée d’acheter de nouveaux avions. C’est le choix de la marque des aéronefs à acquérir qui a fait l’objet d’une modification.

Une nouvelle unité dès le mois de décembre

Air Madagascar aurait finalement porté son dévolu sur un avion de la gamme ATR et un Boeing 737. L’ATR 72-600 serait attendu pour le début du mois de décembre. Ce premier aéronef devrait fouler le sol malgache avant l’ouverture du Salon de l’aviation, prévu se tenir à Ivato le 5 décembre prochain. Le Boeing 737, quant à lui, devrait être livré en septembre 2015. D’après les informations divulguées par un responsable ministériel, les deux avions seront — comme les précédents Boeing 737 — exploités en leasing. En optant pour un ATR et un Boeing, la compagnie aérienne a joué la carte de la prudence. Depuis l’entrée en activité d’Air Madagascar, les employés sont, en effet, familiarisés avec les avions construits par ces deux marques. Par ailleurs, la réduction du nombre de places — prévue en cas d’acquisition d’unités AVRO — n’est plus à l’ordre du jour.