Lors de sa visite de courtoisie au ministre du Tourisme, l’Ambassadeur d’Allemagne a réitéré la volonté de son pays de soutenir Madagascar dans ses efforts pour le développement du secteur tourisme.

La biodiversité : un atout de poids pour la destination Madagascar

Son Excellence Gehrig Harald, Ambassadeur d’Allemagne à Madagascar, a dernièrement rendu visite au ministre malgache du Tourisme, Benjamina Ramanantsoa. Durant cette rencontre, le représentant allemand a affirmé que l’ambassade est disposée à soutenir le ministère pour la promotion de la destination Madagascar sur le marché allemand. Selon lui, fascinés par la biodiversité malgache, les touristes originaires de son pays sont très friands de découvertes et de nature. C’est pourquoi bon nombre d’entre eux sont séduits par les séjours en terres malgaches. Toujours selon les termes de l’Ambassadeur d’Allemagne, Madagascar serait un « paradis sur terre ». Il a également souligné l’énorme potentiel de la Grande île dans le tourisme écologique, secteur qui intéresse particulièrement les investisseurs. Une aide sur le plan technique est actuellement envisagée par l’Allemagne.

Concernant le Master plan

Dans le but d’améliorer les infrastructures aériennes malgaches, la possibilité d’un nouveau partenariat entre l’État et la compagnie allemande Lufthansa est en cours d’étude a ajouté SEM Gehrig Harald. À noter qu’en termes de revenus provenant du secteur touristique, les Allemands comptent parmi ceux qui dépensent le plus durant leur séjour dans le pays – environ dix fois plus que la moyenne –. Le ministre a quant à lui indiqué que l’objectif pour l’année prochaine est de retrouver le niveau de l’année 2008 en matière de nombre de touristes visitant la Grande Île. Cela implique un appui plus poussé de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) dans son travail pour promouvoir la destination. La mise à jour du master plan du tourisme est aussi à prévoir selon le ministre Benjamina Ramanantsoa.

C’est sur l’Ile de la Réunion que se tiendra la première édition de la Foire de l’océan Indien du 6 au 11 novembre 2014. Bons plans, représentations folkloriques, concerts et ateliers culinaires sont au programme de cette première édition.

La zone océan Indien à l’honneur

La ville de Saint-Denis aura le privilège d’accueillir la première édition de la Foire de l’océan Indien. C’est au Parc des Expositions que les stands rassemblant quelque 200 exposants seront dressés entre le 6 et le 11 novembre 2014. Les participants ne seront pas uniquement originaires de La Réunion, certains exposants provenant des îles voisines comme Madagascar, Maurice, les Seychelles ou de l’Inde. Destinée à mettre en valeur le potentiel de la destination Réunion, mais aussi celui de la destination océan Indien en général, cette manifestation culturelle réunira les professionnels exerçant dans plusieurs secteurs d’activité. Des opérateurs spécialisés dans le secteur du tourisme, de l’immobilier, de la gastronomie, du bien-être, de la décoration et de l’agro-alimentaire seront, entre autres, représentés au cours de cette foire. L’évènement se déroulera sous l’égide de la Nordev, une société spécialisée dans l’évènementiel présidée par François Javel.

Au programme de la Foire de l’océan Indien 2014

Du jeudi 6 au mardi 11 novembre 2014, les exposants accueilleront les visiteurs de 10 à 19 heures. Diverses animations égaieront la manifestation. Le folklore créole sera bien sûr mis en avant. Des spectacles de maloya, de capoeira/moringue, de danse indienne et de danse chinoise sont programmés. Des ateliers culinaires et artisanaux seront organisés tout au long de cet évènement. À titre d’exemple, des ateliers de démonstration de fabrication d’instruments de musique traditionnelle et des ateliers culinaires se rapportant à la préparation du coco sont au programme de la Foire de l’océan Indien. Les passionnés d’œuvres d’art pourront assister aux expositions qui se tiendront sur place. Des sculptures, des toiles et des graffs seront exposés au cours de la manifestation. Bref, la Foire de l’océan Indien sera avant tout une plateforme qui mettra en avant la culture, le savoir-faire des artisans et les produits phares des entreprises participantes.

D’ici peu, la Grande Île deviendra l’une des destinations phares des touristes originaires d’Afrique du Sud. Le pays dispose d’un énorme potentiel à exploiter et le groupe CIVAIR est prêt à investir pour faire la promotion de la destination Madagascar auprès de ses clients.

Améliorer l’accessibilité des sites à visiter

De nombreux sites à fort potentiel ont été repérés par le groupe CIVAIR : Maroantsetra et Sainte-Marie verront débarquer des touristes du monde entier et les habitants du cap Masoala et de la baie d’Antongil pourront assister au même phénomène. Cependant, il est nécessaire de faciliter l’accès à ces sites hors du commun. C’est la raison pour laquelle Sandstone Heritage Trust, représenté par Wilfred Mole, mettra en place un système de « package-ville ». L’idée est de transporter les touristes depuis leur pays jusqu’aux sites difficiles d’accès, en se servant d’avions charter et d’hélicoptères. En attendant, un bateau, qui sera fonctionnel en avril 2015, assurera le transport des touristes sud-africains jusqu’aux sites à visiter.

Favoriser le « birdwatching » et attirer les personnes du 3e âge

Afin d’inciter les étrangers à venir sur la Grande Île, un projet pilote verra le jour. Il consiste à programmer la venue de milliers de « birdwatchers », des touristes passionnés par l’observation d’oiseaux, chaque année. Il est vrai que Madagascar compte de nombreuses espèces d’oiseaux endémiques. Par ailleurs, les touristes du troisième âge adeptes de nature et de gastronomie sont également ciblés. Ils pourront ainsi goûter à la cuisine malgache durant leur séjour et découvrir la faune et la flore de la célèbre Île Rouge. Pour assurer un minimum de confort à ces voyageurs, le groupe CIVAIR travaillera avec des opérateurs touristiques locaux pour la construction d’éco-lodges, le but étant de faire de Madagascar une destination unique différente des îles voisines.

En organisant la Féria de l’Anosy, l’ORTA lève le voile sur les richesses insoupçonnées de la ville de Fort-Dauphin et de ses environs. Diverses activités seront programmées pendant les trois jours que dure la manifestation.

Fort-Dauphin dans la ligne de mire de l’ORTA

Sur le plan touristique, Fort-Dauphin est une des régions les plus appréciées par les visiteurs. C’est pour assurer la promotion de cette destination que l’Office Régional du tourisme de l’Anosy a décidé d’organiser la Féria de l’Anosy. Du 24 au 26 octobre 2014, Fort-Dauphin — Tolagnaro pour les natifs — accueillera cette manifestation culturelle très attendue. Pendant trois jours, des artistes de renom viendront animer l’évènement. Des concours culinaires mettront en exergue la gastronomie locale et les produits du terroir et égaieront les papilles de visiteurs. Des ateliers de musique et de danse, mais aussi des ateliers de tissage et de tressage mettront en avant le folklore de l’Anosy. Des rencontres sportives accentueront la convivialité de cet événement. Des visites de musée seront organisées tout au long de la foire pour faire découvrir le patrimoine culturel la région. Des excursions à destination du parc Ehoala, une zone industrielle de 440 hectares, sont également au programme.

Un sponsoring efficace pour une destination d’exception

Telma – référence en matière de téléphonie mobile à Madagascar – sera l’un des sponsors officiels de la Féria de l’Anosy. Rio Tinto QMM – un opérateur minier exerçant sur place depuis plusieurs années – apportera aussi son soutien à la manifestation. La compagnie Air Madagascar — leader en matière de desserte aérienne sur le territoire – apportera également son appui aux organisateurs. La Commune Urbaine de Tolagnaro contribuera aussi au bon déroulement du festival. Rappelons que Fort-Dauphin est une ville qui se démarque aussi bien par l’authenticité de sa culture que par la diversité de ses paysages. Cette destination côtière localisée dans le sud-ouest de la Grande Ile est en effet une station balnéaire très courue. Outre ses plages de sable fin, Tolagnaro abrite aussi des forêts primaires et des reliefs de montagne.

Faisant l’objet d’une déforestation massive depuis l’an 2000, les mangroves de DIANA font désormais partie d’un important projet de conservation.

L’importance du rôle des mangroves

Les mangroves de Madagascar abritent une précieuse faune aquatique. Cette biodiversité se compose de crevettes et de crabes, qui permettent de subvenir aux besoins économiques et alimentaires des populations côtières. Les forêts de mangrove rendent aussi bien des services au secteur local de la construction grâce au bois de qualité fourni. Certains foyers utilisent également cette matière première pour le feu de cuisson. Mais leur utilisation massive a entrainé une disparition de quelque 5 700 ha de mangroves dans la région DIANA entre 2000 et 2010. Les communautés côtières sont conscientes qu’elles sont responsables de cette déforestation. Si elles en sont les premières victimes, elles demeurent également les principales concernées pour mettre un terme à cette tendance alarmante.

Conserver les mangroves grâce à l’écotourisme

Afin de sensibiliser les populations côtières et de protéger les mangroves de la région DIANA, l’ONG Blue Ventures a développé le projet « Mangrove Conservation and Ecotourism », avec pour partenaires l’ONG Libertalia Aventures et l’association Fizamiti. L’objectif est de rendre ces forêts plus attractives en proposant un circuit d’écotourisme dans les forêts de mangrove d’Antsahampano. Des formations pour les guides locaux sont au programme. Ils se verront offrir des équipements adaptés à la découverte des mangroves en kayak. Diverses installations seront prévues pour permettre aux touristes de tout âge d’explorer entièrement et en toute sécurité les sites du secteur. Pour accéder plus facilement au cœur des mangroves et en comprendre l’importance écologique, des passerelles seront installées, ainsi qu’une tour d’observation et des centres d’information. Grâce à ce projet, les mangroves ne seront plus menacées et contribueront par ailleurs à l’accroissement économique de la région DIANA. L’entrée du site sera payante et un pourcentage sur la vente des billets d’entrée sera reversé aux associations communautaires qui gèreront la forêt de mangroves. Pour que ce projet devienne une réalité, il doit obtenir un maximum de vote sur le site de l’EOCA (European Outdoor Conservation Association). Un taux de participation important débloquera le financement et lancera la réalisation du programme.