Pour une offrir une valeur ajoutée au métier de guide, le Ministère du Tourisme a décidé de revisiter la liste des prestataires actuellement en service. À l’issue du recensement, seuls les plus méritants recevront leur agrément.

Mise en valeur de la profession

Compte tenu des répercussions de la crise et de l’insécurité qui règne sur le territoire malgache, les touristes se rendant sur la Grande Ile sont devenus plus exigeants. Pour répondre à leurs attentes, mais également afin de mettre en valeur la profession de guide-accompagnateur, le Ministère du Tourisme a tenu à établir une nouvelle liste des guides agréés. Cette entité administrative effectue actuellement un recensement minutieux. Seuls les guides répondant aux normes requises par la profession obtiendront leur agrément. À l’issue de ce décompte, la nouvelle liste établie sera affichée dans chaque aéroport de l’île.

Des guides agréés opérant aux quatre coins de l’île

La Grande Ile regorge de lieux insolites et de sites imprégnés d’histoire. L’intervention de guides efficaces et professionnels est nécessaire pour que ces attractions soient correctement mises en exergue. C’est dans cette optique que le Ministère du Tourisme triera sur le volet les guides qui recevront leur agrément. La ville de Fort-Dauphin, étape phare des amateurs de séjours balnéaires à Madagascar, est l’une des premières régions où le ministère a effectué le recensement. Les 43 guides répondant aux normes ont ainsi été sélectionnés. Dans la province de Tananarive, 17 autorisations ont également été délivrées pendant la célébration de la journée du tourisme.

Devenir guide professionnel

Connaître l’histoire d’une région, d’une ville ou d’un lieu n’est pas suffisant pour exercer la profession de guide. En effet, ce métier ne s’improvise pas. Il est indispensable de suivre une formation spécialisée pour obtenir la carte professionnelle de guide-accompagnateur. Certaines qualités comme la débrouillardise, la courtoisie et le sang-froid sont aussi indispensables pour mener à bien cette activité. L’histoire évoluant, il est également nécessaire que les guides agréés mettent à jour leurs connaissances sur un site ou une région donnée.

Plus que jamais, l’opérateur aérien Air Madagascar affirme son désir de se redresser. Dans cette optique, la compagnie prévoit d’acquérir deux avions AVRO d’ici fin octobre.

Deux avions plus intimistes

C’est un équipementier sud-américain qu’Air Madagascar a décidé de contacter pour étoffer sa flotte. Lors d’un point de presse, Haja Raelison — actuel DG par intérim de la compagnie – a laissé filtrer quelques détails sur les deux avions que le groupe prévoit d’acquérir. Il s’agirait d’avions de la marque AVRO pouvant accueillir 85 passagers à leur bord. Si l’équipementier et la compagnie aérienne nationale parviennent à un terrain d’entente, les deux engins devraient intégrer la flotte d’Air Madagascar dès la fin du mois d’octobre. Actuellement, les deux parties en sont au stade de négociation.

Les objectifs de l’opérateur

En faisant l’acquisition de ces deux nouvelles unités, Air Madagascar espère redresser rapidement sa trésorerie et renouer avec sa notoriété d’antan. Beaucoup plus intimistes que les précédents avions affrétés pour les moyens et longs courriers, les deux AVRO commandés par la société permettraient de développer rapidement le trafic. En effet, les Boeing 737 actuellement mis en service disposent d’une capacité d’accueil de 130 passagers. Pour favoriser l’affluence touristique, la compagnie devra donc multiplier le nombre de vols hebdomadaires. Par ailleurs, le contrat avec Boeing expire à la fin de l’année. L’acquisition de ces nouveaux avions est l’occasion pour Air Madagascar d’instaurer des mesures de relance d’activité plus efficaces.

Bilan des avions et activités de la compagnie

À ce jour, neuf unités sont mises en service par Air Madagascar pour assurer les vols longs, courts et moyen-courriers. Outre les trois avions 737 affrétés par Boeing, l’opérateur dispose également de quatre avions ATR et de deux Twin Otter. Durant la haute saison, la société loue également des avions à la compagnie Sky Greece afin d’assurer les dessertes long-courrier. La liaison avec les autres îles de l’Océan est, quant à elle, renforcée par la collaboration avec l’opérateur comorien EWA Air.

Madagascar s’ouvre toujours un peu plus au monde : un Airbus A320 qui compte 16 sièges en classe affaires et 120 en classe économique assurera la liaison entre Mahé et Antananarivo les mercredis et les samedis à partir de décembre 2014.

Madagascar, un pays stratégique pour la compagnie seychelloise

Madagascar, quatrième île mondiale par sa superficie, est la quatrième destination de l’Océan Indien qu’Air Seychelles a choisi de desservir, après l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l’île Maurice. L’objectif de la compagnie aérienne est de répondre à une forte demande en matière de tourisme d’affaires et de tourisme de loisirs : en proposant de desservir la Grande Ile, Air Seychelles souhaite attirer les touristes désireux de visiter les autres îles de la région comme les Seychelles bien sûr mais aussi l’île de la Réunion et l’île Maurice.

Au-delà du transport de passagers, Air Seychelles va mettre un service de fret à disposition. La compagnie prévoit de transporter principalement des médicaments, des pièces détachées et des denrées périssables.

Cette nouvelle route aérienne ne peut donc qu’être bénéfique au tourisme et au commerce des deux pays.

Madagascar : Des « potentiels « considérables»

François Hollande le disait lors de sa rencontre avec le Président de la République Malgache Hery Rajaonarimampianina le 19 septembre dernier : il y a des potentiels considérables dans le domaine touristique. C’est ce potentiel que les dirigeants d’Air Seychelles ont su détecter : l’île rouge est connue pour ses richesses zoologiques et botaniques et compte trois sites classés au patrimoine mondial de l’humanité dont la célèbre réserve naturelle des Tsingy de Bemaraha. Et grâce à cette nouvelle ligne, l’accès à ces richesses naturelles est facilité.

Avec le développement de l’écotourisme et l’arrivée de nouveaux investisseurs étrangers, les professionnels du tourisme ont constaté une amélioration du côté des arrivées touristiques. Avec cette nouvelle interconnexion, cette tendance ne peut qu’aller en s’améliorant puisque Air Seychelles, qui dessert aussi le Moyen-Orient, l’Europe et l’Asie offre une véritable alternative aux passagers en provenance de ces pays.

Une stratégie à sept axes a été présentée par le ministère du Tourisme le 15 juillet 2014. Madagascar devrait, dans les 6 mois à venir, augmenter son taux de fréquentation. Le premier ministre Kolo Roger écourte ce délai et exige un retour de la part du ministre du Tourisme Benjamina Rama­nantsoa d’ici le mois d’octobre.

Tourisme à Madagascar : une offensive de grande envergure

Le mardi 15 juillet, l’hôtel Colbert a accueilli les têtes pensantes du gouvernement Kolo Roger dans le cadre de la mise en œuvre d’une offensive touristique de grande envergure. Les perspectives énoncées tablent sur l’accueil d’un million de touristes à l’horizon 2020. Mais les étapes pour en arriver là ne sont pas des moindres. Il faudra dans un premier temps créer près de 30 000 emplois pour satisfaire les exigences des vacanciers étrangers. Le domaine de l’hôtellerie et les services de guidage sont les premiers points à mettre en exergue pour séduire les visiteurs. Le secteur doit également soutenir une croissance stable de l’ordre de 10 % par an.

Un renouveau stratégique

Pour rentabiliser l’investissement de 10 millions de dollars prévu pour ce plan d’action, il est nécessaire de créer un environnement des affaires sécurisé à Madagascar. Les protagonistes étrangers sont en effet les premières cibles du gouvernement dans la mise en place d’infrastructures d’accueil de qualité dans la grande île. L’implantation d’hôtels de haut standing, la mise en place d’une police du tourisme et la sécurisation des sites à visiter sont les priorités dans cette nouvelle stratégie du gouvernement Kolo Roger. Les ressources financières viendront de l’État malgache et des partenaires étrangers selon les dires du ministre. Des réformes sont également à prévoir, notamment dans le secteur des écoles du tourisme à Madagascar. Celles-ci doivent couvrir l’ensemble de l’île et surtout les zones à forte potentialité touristique.

Encore très peu connue, la ville de Morondava devrait accueillir plus de visiteurs durant la prochaine saison touristique.

Les routes nationales 34 et 35 de nouveau praticables

Avec la réhabilitation de deux routes nationales 34 et 35, la ville de Morondava devrait cette année retrouver le chemin de la croissance touristique. Si auparavant le trajet desservant la capitale de la région du Menabe était quasiment impraticable, aujourd’hui, il suffit de moins d’une journée pour en venir à bout. Située à environ 700 kilomètres d’Antananarivo, Morondava regorge de curiosités touristiques. Les travaux réalisés sur les routes nationales amélioreront également à coup sûr la fréquentation de deux autres localités se trouvant sur cet axe : Miandrivazo et Malaimbandy. Pour les habitués de la destination, la portion entre Antananarivo et Antsirabe est même la plus difficile. Une fois à Betafo, la succession de lignes droites jusqu’au Menabe rend le voyage plus agréable. Les routes étant réparées, Morondava devrait revoir ses infrastructures touristiques afin de satisfaire les visiteurs attendus en grand nombre.

Les attraits de Morondava

Véritable terre de traditions, Morondava est l’une des villes les plus authentiques de la grande île. Ici, la pêche, la cueillette et l’artisanat se pratiquent encore, témoignant d’un mode de vie et de coutumes restées très vivaces. Les touristes y viennent également pour se familiariser avec la culture de l’une des plus importantes ethnies de Madagascar : les Sakalava du Menabe. À ne surtout pas manquer, le culte du « tromba » à Morondava est un spectacle chargé de mystères, mais néanmoins captivant. Pour les amateurs de curiosités naturelles, la ville donne également accès à certains des sites les plus emblématiques de Madagascar, dont la fameuse Allée des Baobabs et la luxuriante forêt de Kirindy. À noter que Morondava est aussi le point de départ de plusieurs excursions vers les fameux Tsingy de Bemaraha.