Nosy Be, l’une des destinations phares de Madagascar, vient de s’enrichir d’une attraction dédiée aux amateurs d’écotourisme. Entre terre et mer, l’ancienne réserve naturelle intégrale de Lokobe vient en effet de s’ouvrir à ce type de séjour.

Une offre d’activités plus large

Devenu parc national en 2011, Lokobe offre aux touristes la possibilité de profiter d’une grande variété d’activités durant leur séjour à Nosy Be. Depuis le 28 juin dernier en effet, le complexe de parcs terrestre et marin s’est ouvert à l’écotourisme, de quoi ravir les amoureux de la nature. Entre ses spectaculaires formations rocheuses et ses belles petites plages, le site donne accès à une multitude d’îlots paradisiaques. Il s’agit également d’une importante réserve de la biodiversité, dont l’Eulemur macaco — lémurien endémique de Lokobe — est le témoin le plus éloquent.

Les atouts phares du parc

S’étendant sur près de 862 hectares, le parc dispose de trois circuits autonomes sécurisés. Les itinéraires permettent de se promener au cœur de ses terres sans l’aide d’un guide. Ces trois parcours ont été tracés de manière à permettre aux touristes de profiter de la grande richesse naturelle du site et d’admirer son univers marin unique. Au fil de la balade, ils découvriront la faune exceptionnelle de Lokobe, comprenant différentes espèces d’oiseaux ainsi que de nombreux lémuriens diurnes et nocturnes. D’après Madagascar National Parks (MNP), le parc abriterait 50 espèces de reptiles, 14 espèces d’amphibiens, 42 d’oiseaux et trois espèces de primates vivant en liberté dans leur milieu naturel.

Mise en concession en cours

Des aménagements ont été effectués au niveau des infrastructures du parc pour offrir une expérience inoubliable et sans fausse note aux visiteurs. Cela concerne entre autres la construction d’un centre d’interprétation, d’une écoshop, d’un bureau d’accueil ainsi que la réparation de la route desservant le site. Pour MNP, la réalisation d’un tel projet nécessite la mise en concession — processus déjà en marche — de quelques parcelles localisées dans la zone tampon, notamment celles d’Andranomainty, d’Ampasindava et d’Antsaharavy.

Des négociations sont en cours pour finaliser l’acquisition de nouveaux aéronefs par Air Madagascar. Ces deux unités remplaceront les Boeing 737 dont le contrat de leasing prendra fin cette année.

Des négociations en cours

Selon un responsable de la compagnie Air Madagascar, les deux Boeing 737 devront être remplacés par de nouveaux appareils d’ici le second semestre. En effet, le contrat de leasing pour ces deux avions arrivera à terme d’ici la fin de l’année. Ils devront donc être remis à leur constructeur. Des analyses sont en cours pour trouver les unités qui les remplaceront. Tous les avionneurs et sociétés de location sont concernés par ces études. Pour l’heure, il est encore impossible de déterminer si la compagnie aérienne continuera à opérer des vols avec des Boeing ou d’autres modèles. Seul le Conseil d’Administration décidera si ce sera le cas ou non. Il est à noter que les deux Boeing continueront d’assurer des vols régionaux et internes jusqu’à la fin de l’année.

Le coût d’entretien mis à l’index

Une autre raison a été évoquée pour expliquer le remplacement des deux avions. Ils seraient en effet vieux de plus de 20 ans. La vétusté de ces appareils engendre des dépenses trop élevées pour la compagnie, raison qui la contraint à trouver d’autres unités plus modernes et moins onéreuses à entretenir. De plus, Air Madagascar procède depuis deux ans au renouvellement et au renforcement de sa flotte.

Et pour la haute saison

Afin de donner un coup de pouce au secteur touristique malgache, Air Madagascar propose des vols ponctuels desservant les régions à fort potentiel. C’est le cas par exemple du vol à destination de Mananjary qui organise cette année le festival Sambatra, un événement qui n’a lieu qu’une fois tous les 7 ans. Pendant tout un mois, du début octobre au début novembre, deux liaisons hebdomadaires relieront la région et permettront aux Malgaches des quatre coins de l’île, mais aussi aux touristes de passage, d’assister à ce rendez-vous haut en couleur.

Actuellement en charge de la sécurité dans les 8 aéroports internationaux de Madagascar, la société CSPI va devoir faire ses preuves pour améliorer le niveau de sûreté sur ces sites.

Un gros défi à relever

Ayant officiellement commencé à assurer le contrôle de sûreté et de sécurité des grands aéroports de Madagascar en avril 2013, la société CSPI – Compagnie de Sécurité Privée et Industrielle – est sur le point d’entamer sa première véritable haute saison touristique. Le prestataire de l’Aviation Civile de Madagascar fera face à un grand chantier puisqu’elle aura pour mission principale d’empêcher que des produits dangereux comme les armes à feu et les explosifs ne soient embarqués à bord des avions. Outre l’objectif de sécurité, la société française aura la lourde tâche de rassurer les voyageurs quant au respect des normes de sécurités dans les aéroports.

Les moyens déployés

Pour mener à bien sa mission, CSPI n’a pas lésiné sur les moyens. Pour assurer la sécurité des 8 transports internationaux de la Grande île, elle projette d’équiper ces sites de matériel à la pointe de la technologie dont des caméras de surveillance ainsi que des scanners à rayon X pour le contrôle des bagages et des passagers. Pour l’instant, l’aéroport d’Ivato a déjà pu bénéficier d’un tel dispositif. L’équipement des autres aéroports est par contre en cours.

Et pour la sécurité économique

Se déclarant à même de mettre un coup de frein au pillage des ressources du pays, la CSPI serait prête à fournir son aide aux autorités compétentes pour assurer la sûreté économique dans les aéroports bien que cela ne fasse pas partie de ses compétences, mais exclusivement de celles des agents de la douane et de la police des frontières. En d’autres termes, si les agents de la CSPI trouvent des objets suspects dans les bagages des passagers, ils ne peuvent intervenir directement sauf si cela peut compromettre la sécurité à bord des aéronefs. Dans ce cas, ils doivent juste en avertir les forces de l’ordre.

Madagascar est un pays qui suscite la convoitise des investisseurs. L’intérêt porté par Core Advise pour la Grande Île vient conforter ce constat. Pleins feux sur le projet que l’entreprise londonienne prévoit de mettre en place sur le territoire.

Le cinéma dans tous ses états

Un Bureau d’Accueil des Tournages (BAT), tel est le projet que Core Advise prévoit de mettre sur pied sur le sol malgache. L’entreprise privée londonienne a récemment signé un accord de partenariat avec l’Office National du Tourisme de Madagascar pour étudier la mise en place de ce dispositif. Une table ronde réunissant Éric Koller – PCA de l’ONTM – et – Sylvia Montalti et Pablo Goulemot – représentants de Core Advise – s’est récemment tenue pour la signature de ce partenariat. Favorable à l’élaboration d’un programme d’une telle envergure, le premier ministre malgache a donné son approbation et fait part de son opinion. D’après le Dr Kolo Roger, la mise en place d’un BAT serait un excellent levier pour l’économie de la Grande Île. Le Bureau d’Accueil des Tournages – prévu être sur pied d’ici 2016 – aurait pour principal rôle d’attirer les réalisateurs de films étrangers à Madagascar.

Mise en place d’un BAT : l’objectif du projet

La mise en service d’un Bureau d’Accueil des Tournages sur le sol malgache profitera aussi bien aux réalisateurs de films étrangers qu’à la population locale. La présence d’une structure formelle permettrait d’accueillir des projets d’envergure internationale sur le territoire malgache. À moyen terme, mais surtout sur le long terme, un tel dispositif permettrait de générer des emplois dans le secteur de la logistique, de la traduction et de l’hébergement. Pour les réalisateurs et les producteurs, le BAT sera la plateforme qui assurera la promotion du film qui a été tourné sur le territoire. Côté retombée économique, l’activité conduite par un Bureau d’Accueil des Tournages serait susceptible de générer plusieurs dizaines de millions d’euros. Dans le cas du Maroc par exemple, près de 60 millions d’euros sont générés par la trentaine de films internationaux réalisés sur le territoire marocain chaque année.

Le secteur du tourisme à Madagascar reprend son souffle avec la récente décision des autorités françaises de retirer l’île de Nosy Be dans la liste des zones orange.

La levée de la zone orange sur Nosy Be

Plus d’une semaine après la levée de la « zone touristique orange » pour l’île de Nosy Be, les tours opérateurs ont enregistré une hausse significative des réservations. Cette décision fait suite au constat du ministère français des Affaires étrangères quant au calme régnant depuis plusieurs semaines à Madagascar. Cette amélioration trouve ses origines dans les efforts des autorités malgaches pour le renforcement de la sécurité et la mise à disposition des forces de l’ordre d’importants moyens humains et matériels. Propice à la venue plus prononcée des visiteurs étrangers, ce climat de sécurité devrait donc être favorable à la redynamisation d’un secteur touristique demeuré en berne ces dernières années.

Une hausse de plus de 7 % des arrivées touristiques

La levée de la zone orange, dont faisait partie l’île aux parfums, a redonné confiance aux touristes qui n’ont pas hésité à réserver un séjour à Madagascar. La plupart d’entre eux viendront durant la haute saison. Cette décision ne profite pas seulement qu’aux tours opérateurs, mais aussi à tous les acteurs du tourisme et à l’économie malgache. Selon Éric Koller, l’homme fort de l’Office national du Tourisme de Madagascar, le nombre de visiteurs devrait connaître une hausse de 7 à 8 % pour cette année puisque les réservations effectuées depuis le début de l’année sont nettement supérieures à celles dans la même période, l’année dernière.

Restaurer l’image de la destination Madagascar

L’amélioration de la situation a entraîné des mesures visant à redorer le blason du secteur touristique à Madagascar. Si en 2011, la haute saison a débuté au mois de juillet, celle de 2014 commencera au mois d’août pour ne se terminer qu’en décembre. Il est à noter que pour soutenir le développement du tourisme à Madagascar, les compagnies aériennes telles que Air Madagascar et Corsair ont multiplié les vols vers et au départ d’Antananarivo.